Publié par Paroisse de Genlis

Je veux croire en Dieu le Père, qui m’aime comme un fils, et en Jésus, le Seigneur, qui insuffla son Esprit dans ma vie pour me faire sourire et me conduire ainsi vers le règne éternel de la vie.
Je crois en mon histoire, qui fut traversée par le regard d’amour de Dieu et qui, le jour du printemps [1], le 21 septembre, vint à ma rencontre pour m’inviter à le suivre.
Je crois que les autres sont bons, et que je dois les aimer sans crainte, et sans jamais les trahir, afin de me trouver en sécurité.
Je crois en la vie religieuse.
Je crois que je veux aimer beaucoup.
Je crois en la mort quotidienne, ardente, et que je fuis, mais qui me sourit, m'invitant à l'accepter.
Je crois en la patience de Dieu, accueillante, bonne comme une nuit d’été.
Je crois que papa est au ciel aux côtés du Seigneur.
Je crois que le père Duarte [2] est aussi là-haut, intercédant pour mon sacerdoce.
Je crois en Marie, ma mère, qui m’aime et qui jamais ne me laissera seul.
Et j'espère la surprise de chaque jour à travers laquelle se manifesteront l'amour, la force, la trahison et le péché, qui m'accompagneront jusqu'à la rencontre définitive avec ce visage merveilleux dont j'ignore les traits, car il ne cesse de vous échapper, mais que je veux connaître et aimer. Amen.

(F. Ambrogetti et S. Rubin, Je crois en l’homme, Conversation avec Jorge Bergoglio, Flammarion, p.147-148.)

F. Ambrogetti et S. Rubin, Je crois en l’homme.

Les vingt jeunes qui ont fait leur profession de foi n’ont peut-être pas encore découvert tout cela, mais ils en ont découvert déjà une partie. Et c’est avec sérieux qu’ils ont redit leur foi, qu’ils ont porté la lumière, lumière qu’ils sont pour leur frère.

Ces 20 jeunes étaient accompagnés par 2 enfants qui ont fait leur première communion.

L’assemblée a su garder un silence qui permettait la méditation, la sérénité, chacun est ressorti heureux de cette célébration qui marque un passage dans la vie des enfants.

Chacun sait que cette profession de foi n’est pas un sacrement mais qu’elle a son importance pour les jeunes et les familles.

Le Père Raoul Mutin leur a rappelé l’importance de recevoir l’année prochaine le sacrement de la confirmation, sacrement qui leur permettra d’avoir les trois sacrements de l’initiation : Baptême, confirmation et Eucharistie.

Profession de foi - Rouvres en Plaine - 14 juin 2015Profession de foi - Rouvres en Plaine - 14 juin 2015
Profession de foi - Rouvres en Plaine - 14 juin 2015Profession de foi - Rouvres en Plaine - 14 juin 2015
Profession de foi - Rouvres en Plaine - 14 juin 2015Profession de foi - Rouvres en Plaine - 14 juin 2015

Profession de foi - Rouvres en Plaine - 14 juin 2015

La mosaïque réalisée à partir des morceaux que chaque enfant a patiemment récolté au cours de l'année, à chaque messe, représente le pain et les deux poissons, symbole des Chrétiens :

Tabgha est un site situé sur la rive nord-ouest de la mer de Galilée (ou Lac de Tibériade), en Israël. La tradition biblique y localise le miracle de la multiplication des pains (Mc.6, 30-44) et l'apparition du Christ ressuscité à Pierre et six autres disciples tel que raconté en Jn.21, 1-23. Jusqu'en 1948 il s'y trouvait un village palestinien (origine wikipédia)

La mosaïque réalisée à partir des morceaux que chaque enfant a patiemment récolté au cours de l'année.La mosaïque réalisée à partir des morceaux que chaque enfant a patiemment récolté au cours de l'année.
La mosaïque réalisée à partir des morceaux que chaque enfant a patiemment récolté au cours de l'année.La mosaïque réalisée à partir des morceaux que chaque enfant a patiemment récolté au cours de l'année.

La mosaïque réalisée à partir des morceaux que chaque enfant a patiemment récolté au cours de l'année.

Le miracle de la multiplication des pains.
Evangile selon saint Marc, Chapitre 6, 30-44;

30 Les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
31 Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger.
32 Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart.
33 Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
34 En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.
35 Déjà l’heure était avancée ; s’étant approchés de lui, ses disciples disaient : « L’endroit est désert et déjà l’heure est tardive.
36 Renvoie-les : qu’ils aillent dans les campagnes et les villages des environs s’acheter de quoi manger. »
37 Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Irons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter des pains et leur donner à manger ? »
38 Jésus leur demande : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S’étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. »
39 Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte.
40 Ils se disposèrent par carrés de cent et de cinquante.
41 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction et rompit les pains ; il les donnait aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous.
42 Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés.
43 Et l’on ramassa les morceaux de pain qui restaient, de quoi remplir douze paniers, ainsi que les restes des poissons.
44 Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.
45 Aussitôt après, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule.

AELF - Marc 6, 30-44

Crédits photos et textes, Nadine Thomas pour la paroisse de Genlis.

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