Paroisses de Genlis et Saint Just de Bretenières - Semaine du 21 au 29 novembre 2020 - 34e dimanche ordinaire A
Informations de la semaine :
Bonjour à tous,
Prions et espérons que les célébrations publiques puissent bientôt redémarrer. Mais malgré tout, sachons que rien n’est jamais gagné et que nous devrons encore longtemps faire attention en respectant les distanciations physiques.
Vous trouverez aussi, dans les pièces jointes un petit message du Secours Catholique dont c’était la journée, dimanche dernier. Un petit message pour dire que dans ces temps difficiles, le nombre des »pauvres » augmentent et que nous avons toujours de grands besoins pour leur venir en aide. N’hésitez pas à les aider comme demandé.
En attendant des jours meilleurs, tant pour nous que pour toutes les autres activités, je vous fais parvenir un commentaire de l’évangile de ce dimanche, le dernier de notre année liturgique « A » ;
La semaine prochaine j’ai rendez-vous avec la directrice le l’EHPAD pour étudier la possibilité de visite ou de célébration.
Pour ceux qui le désire, il va sans dire que les églises peuvent être ouvertes pour des temps de prières ou méditation ; pour l’ouverture voir dans chaque village avec les personnes qui ont les clés.
Bientôt le 1er dimanche de l’Avent, début de l’année liturgique « B ». Prions que les fêtes de Noël ne soient pas trop perturbées en sachant bien que presque tout vient de nous, dans la mesure où nous sommes obéissants aux mesures prises face à la pandémie, même et surtout en famille.
A bientôt, prions dans la confiance. Bon dimanche et n’hésitez pas à transmettre à ceux qui n’ont pas internet.
Père Jean-Louis Portay, curé.
Voir plus-bas :
- Commentaire du 34e dimanche ordinaire A, dimanche 22 novembre 2020 Christ Roi de l'Univers
- Informations du Secours Catholique Caritas France
Secrétariat des paroisses de Genlis & Saint Just de Bretenières
2, rue Aristide Briand 21110 GENLIS
( :03 80 79 10 15
samedi 21 novembre 2020 Présentation de la Vierge Marie (M)
09:00 - MESSE à GENLIS Bruno Thibert;
dimanche 22 novembre 2020 Christ Roi de l'Univers
00:00 - Défunts de la semaine: Suzanne Michaud
09:30 - MESSE à GENLIS Jean-Baptiste Robert;
lundi 23 novembre 2020
09:00 - MESSE à GENLIS (Chapelle)
14:30 - OBSÈQUES à PLUVAULT Françoise Séchaud
mercredi 25 novembre 2020
09:00 - MESSE à GENLIS (Chapelle)
jeudi 26 novembre 2020
09:00 - MESSE à GENLIS (Chapelle)
18:00 - Adoration GENLIS (Chapelle)
vendredi 27 novembre 2020
09:00 - MESSE à GENLIS (Chapelle)
samedi 28 novembre 2020
09:00 - MESSE à GENLIS (Chapelle)
dimanche 29 novembre 2020 1ème dimanche de l'Avent B - Denier de Saint Pierre
00:00 - Défunts de la semaine: Françoise Séchaud; Pierre Cattaneo
09:30 - MESSE à GENLIS Jean-Baptiste Robert; André Gaudot; Paul Estivalet; Alain Maurice; Familles Defoort-Aufderbruck; Action de grâce
À découvrir :
AELF - Messe - 22 novembre 2020
Première lecture " Toi, mon troupeau, voici que je vais juger entre brebis et brebis " (Ez 34, 11-12.15-17) Lecture du livre du prophète Ézékiel - Parole du Seigneur. Psaume (Ps 22 (23), 1-2ab ...
Liturgie du dimanche 34e dimanche du temps ordinaire /
Retrouvez liturgie du dimanche 22 novembre 2020. Prions en Eglise vous offre un rendez-vous quotidien avec la parole de Dieu et un approfondissement des textes de la Bible.
https://www.prionseneglise.fr/messe-du-dimanche/liturgie-dimanche/2020-11-22
Un testament.
Dans l'évangile de Matthieu, que nous avons lu chaque dimanche de l'année, cette parabole du Jugement final est le dernier enseignement de Jésus. Nous sommes à la veille de son arrestation. C'est comme s'il voulait nous laisser son testament. Et si on fait un testament, c'est toujours parce qu'on éprouve le besoin de léguer ce qu'on a de plus précieux. Personnellement, je pense que ce texte, que tout le monde devrait savoir par cœur, qui devrait constituer la règle de vie de l'humanité, est le texte le plus important de toute l'Écriture. Il ne s'adresse pas seulement aux chrétiens, mais à tous les hommes, de toutes les époques. Il se présente, certes, comme une conclusion de tous les avertissements que Jésus adressait à ses disciples – à nous – ces dernières semaines : "veillez", "vivez dans l'attente", "faites fructifier vos talents". Mais voici que, d'un seul coup, il élargit la perspective : la fin des temps va rejoindre le commencement. Plus question de "peuple choisi", d'alliance avec Israël ou même avec un "nouveau peuple de Dieu". Il s'agit simplement de l'homme, de tout homme, de tous les hommes, depuis le début, au matin de la création. Nous voici dans l'universel. Le "roi de l'univers" va siéger sur son trône de gloire et juger tous les hommes, quelles que soient leur race, leur religion, leurs opinions. Et tous sont invités à entrer dans "le Royaume préparé depuis la création du monde."
C'est toute une histoire !
Nous voici projetés, d'un coup, à l'instant de la conclusion de toute l'aventure humaine. Ici se récapitule toute une histoire sainte. Elle est condensée dans les 11 premiers chapitres de la Bible, sous la forme d'un récit légendaire, mythique (disent les spécialistes) : l'histoire des relations de Dieu avec l'humanité. C'est par amour que Dieu a créé le monde, c'est par amour qu'il en a confié la gestion aux hommes. A cet amour a répondu la défiance (c'est la légende du premier péché) et ses conséquences : la violence (Caïn et Abel), la construction d'un monde sans Dieu (c'est la tour de Babel), la division et les rivalités entre les hommes, bref, le mal sous toutes ses formes. A tel point que Dieu décide de détruire ce monde révolté ; ce monde cassé. Mais au dernier moment, il se ravise, et c'est l'histoire du Déluge et de Noé. L'histoire se conclut par une alliance, entre Dieu et toute l'humanité nouvelle en la personne de Noé. Et le signe de cette alliance, c'est l'arc en ciel.
Fin de l'aventure humaine.
Voilà, très sommairement résumée, toute l'aventure humaine. Elle se perpétue de nos jours. Mais ce monde aura une fin, nous dit Jésus, et au dernier jour, il fera le tri. Et ce tri concerne l'humanité tout entière. Il est remarquable que dans le récit du Jugement, tel que Matthieu nous le rapporte, il n'est plus question, comme critères de choix, ni d'appartenance à une "race choisie" (les fils d'Abraham), ni d'appartenance à un peuple (Israël ou l'Église, nouveau peuple de Dieu), ni de religion, ni même de foi en Dieu. Le jugement concerne toute l'humanité, depuis le commencement jusqu'au dernier jour. On ne nous demandera pas si nous sommes catholiques, protestants, juifs ou musulmans, croyants ou athées. On ne sera jugé que sur un seul critère : l'amour des "petits". C'est très éclairant. Mais cela doit nous faire réfléchir.
Des exemples concrets.
Jésus prend des exemples concrets pour dire les gestes d'amour – ou de non-amour – sur lesquels nous serons jugés. Ils sont pris dans son temps, mais ils sont de tous les temps. Ils ne sont que quelques exemples, mais la liste doit être prolongée. La famine, par exemple, c'est de nos jours. Il y a une vingtaine d'années, on croyait que c'était réservé au Tiers-Monde. Aujourd'hui, elle est à nos portes. Voir les "Restos du cœur" et tous les cas de misère dans nos quartiers. Il est d'autres soifs que des soifs d’eau. Soif de reconnaissance, soif de vérité, soif d'amitié...Il s'agit, certes, de vêtir ceux qui sont nus, de visiter les prisonniers et les malades. Cela, c'est l'élémentaire. Mais il faut aller plus loin. Il y a tant de gens qui, aujourd'hui, sont prisonniers de leurs manières de voir, de leur idéologie ; il y a tant d'esclaves de l'alcool, du sexe ou de l'argent ! Jésus nous invite à faire preuve d'imagination : dans toutes les situations, il s'agit d'aller à l'autre et de se montrer fraternel.
Dieu, à la dernière place !
Autre chose. Il ne s'agit pas de se montrer fraternel "par amour de Dieu" ; il ne s'agit pas de "voir Jésus Christ souffrant en nos frères dans le besoin". Il s'agit d'être fraternel simplement parce que "le petit" est un homme comme moi. Simplement. Et quel qu'il soit, sans distinction de race, de couleur de peau, de situation. Simplement parce que c'est un homme qui est dans le besoin. Faire œuvre d'humanité. Voilà qui ouvre la perspective. Beaucoup s'entendront dire – avec quel étonnement ! – : "C'est à moi que vous l'avez fait", sans jamais avoir entendu parler du Dieu de Jésus Christ. Quelle surprise de constater que ce Dieu auquel nous croyons se trouvait là, à la dernière place.
Pour nous, qui sommes avertis, qui avons lu et relu cette parabole de Jésus, tout le problème est de nous situer, si nous voulons le connaître, à cette dernière place, pour la partager. Là seulement, relisant notre vie, nous pourrons dire : le Seigneur était là. Le juge de la fin des temps, c'est le plus pauvre parmi nous.
"Au soir de cette vie, écrit saint Jean de la Croix, tu seras examiné sur l'Amour."