Publié par Paroisse de Genlis

Nous avons besoin de ponts, pas de mur.

Pape François

Ce 11 Novembre 2014 restera dans la mémoire des Genlissiens et de nombreux habitants du canton.

Parmi les nombreux hommages rendus aux poilus de 1914, il y eu la célébration de l'Eucharistie pour la paix présidée le père Jean-Louis Portay accompagné du diacre Pierre-jean Thomas, en présence des autorités civiles et militaires dont Mr Vincent Dancourt, maire de Genlis, Mr Nöel Bernard, Conseiller Général du canton de Genlis, les maires des communes avoisinantes, ainsi que les adjoints et les conseillers municipaux de plusieurs communes, les portes drapeaux et de nombreux figurants habillés en costume d'époque ainsi que les paroissiens.

Célébration de l'Eucharistie pour la paixCélébration de l'Eucharistie pour la paix
Célébration de l'Eucharistie pour la paixCélébration de l'Eucharistie pour la paix
Célébration de l'Eucharistie pour la paixCélébration de l'Eucharistie pour la paix

Célébration de l'Eucharistie pour la paix

De nombreux figurants habillés en costume d'époque
De nombreux figurants habillés en costume d'époqueDe nombreux figurants habillés en costume d'époque
De nombreux figurants habillés en costume d'époqueDe nombreux figurants habillés en costume d'époque
De nombreux figurants habillés en costume d'époqueDe nombreux figurants habillés en costume d'époqueDe nombreux figurants habillés en costume d'époque

De nombreux figurants habillés en costume d'époque

Le Père jean-Louis Portay a lu l'homélie de Monseigneur Ravel, évêque aux armées françaises.

LA GRANDE GUERRE
Pourquoi parler encore de la 1ère guerre mondiale, la Grande guerre ?
Pourquoi commémorer une guerre ? Est-ce une guerre que l’on commémore ?
1914-18 : tout cela s’est passé il y a 100 ans ! L’Europe est en paix maintenant !
A part les historiens qui se peut se sentir concerné ?

Pourquoi l’Eglise s’intéresse-t-elle à la Grande Guerre ?
L’Eglise proclame la paix, pourquoi se soucie-t-elle de la commémoration d’un conflit ?
Voilà des questions qui nous sont fréquemment posées.

L’Etat Français a décidé la commémoration de la 1ère guerre mondiale dans le souci, entre autres, « d’une réflexion historique et de pédagogie civique » ; commémoration qui s’échelonnera de 2014 à 2018.
Mais l’Eglise ?
L’Eglise est le peuple de Dieu, communauté de fidèles, baptisés en Jésus Christ, qui avec ses pasteurs ne cesse d’annoncer à tous, avec la force de l’Esprit Saint, la Bonne Nouvelle du Salut, la Paix du Christ Jésus.
L’Eglise, par ses fidèles, participe à la vie de la nation. De ce fait elle est concernée par la commémoration de la Grande Guerre.

Les monuments aux morts de toutes les villes, villages et églises de France, rappellent le sacrifice de nos pères. Les régions et les diocèses du Nord et de l’Est ont été le lieu de combats terribles, en témoignent les cimetières et nécropoles militaires. La Grande Guerre a fait des millions de morts. Les victimes françaises étaient pour la plupart catholiques.

Les lois de 1905 ont abouti à la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Lors de la mobilisation de la Grande Guerre la société française a vu revenir les religieux qu’elle avait expulsés du pays se mettre au service des soldats. Elle a vu les prêtres diocésains, mobilisés comme tous les hommes de France, répondre à l’appel, combattre et soutenir les combattants quelle que soit leur appartenance religieuse ou non.

En relisant l’histoire de notre Eglise à la lumière du Christ nous voulons nous souvenir et en retenir des enseignements pour aujourd’hui.

Se souvenir que l’on a parlé à juste titre de « la fraternité des tranchées ». Dans l’épreuve, des hommes de bords politiques ou religieux différents se sont découverts mutuellement. Ensemble ils ont donné leur vie. Cette fraternité a provoqué une mutation des mentalités dans un respect mutuel. Un rapprochement de l’Eglise et de la Nation a eu lieu. La fidélité des Anciens Combattants à participer à leurs associations est signe de cette fraternité vécue pendant le conflit.

Se souvenir que si l’on peut séparer l’Eglise et l’Etat on ne peut séparer la religion du cœur de l’homme. Que, dans le danger, tout homme se pose la question de son existence. Que l’Evangile peut abattre les murs que les hommes mettent entre eux. Qu’en temps de guerre comme en temps de paix l’Espérance chrétienne est une force.

Se souvenir que des « étrangers » sont venus en aide à notre pays.

Se souvenir qu’au cœur de ces épreuves il y avait des hommes et des femmes de paix qui ont témoigné de leur foi. Qu’ils nous aident aujourd’hui à vivre cette fraternité !

+ Luc Ravel; Evêque aux armées françaises

Méditation tirée d'une célébration du diocèse des armées pour ce 11 Novembre.

Il y a cent ans toutes les villes et villages de France, dont le nôtre, ont été touchés par l’entrée en guerre. Tous imaginaient une guerre courte et facile. Mais dès les premiers mois, les morts ont été innombrables et nos familles ont été meurtries par ce drame de la guerre.

Prions le Père qui veut la paix sur la terre,

Prions le Christ qui a connu la mort sur la croix, l’angoisse de la solitude face à celle-ci, sans pour autant perdre confiance,

Prions le Saint Esprit qui anime nos cœurs.


Nous te rendons grâce Seigneur pour la France, ce pays où tu nous as donné de vivre,
pour son histoire, pour tout ce que ses habitants ont su développer de beau, de vrai, de bon dans les siècles passés. Regarde Seigneur les hommes de notre temps donne leur d’aimer et grandir ensemble.

Nous te rendons grâce Seigneur pour ces hommes et des femmes de France mais aussi pour ceux des 70 pays qui se sont unis pour la défense de notre pays.
Nous te prions.

Qu’aujourd’hui encore nos concitoyens sachent faire grandir la fraternité entre les peuples.

Nous te rendons grâce Seigneur pour celles et ceux qui sont artisans de paix,
chez nous et de par le monde.
Nous te prions.

Comme nous le rappelle le Pape François, nous avons besoin de toi pour ouvrir nos cœurs à ta paix.

Nous te rendons grâce Seigneur pour la vie que tu nous donnes.
Nous te prions pour ces jeunes hommes de nos villes et villages qui, il y a cent ans, ont découvert l’horreur de la guerre et de la mort brutale.

Nous te prions pour ceux qui aujourd’hui sont victimes des guerres et pour toutes les familles endeuillées par les conflits.

Dieu qui donnes la paix, Toi qui es la paix en personne,
écoute la prière de ton peuple et donne-lui la joie d’être exaucé.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Méditation tirée d'une célébration du diocèse des armées pour ce 11 Novembre.

Prions pour qu’avec l’aide du Seigneur et la collaboration de tous les hommes de bonne volonté, se diffuse toujours davantage une culture de la rencontre, capable de faire tomber tous les murs qui divisent encore le monde, et qu’il n’arrive plus que des personnes innocentes soient persécutées et même tuées en raison de leur foi et de leur religion. Nous avons besoin de ponts, pas de murs ! »

Angélus du 9 Novembre ( anniversaire de la chute du mur de Berlin)

Pape François; Angélus du 9 Novembre ( anniversaire de la chute du mur de Berlin)

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B
Bravo pour cet article et ce ce message de Paix<br /> Que les jeunes générations comprennent qu une guerre n'a jamais de vainqueur...
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B
Bravo pour cet article et ce ce message de Paix<br /> Que les jeunes générations comprennent qu une guerre n'a jamais de vainqueur...
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